Arrivée du bouquin...

Voilà, le premier élément de la longue liste de matériel indispensable à l'aventure est arrivé hier, samedi...
"Pratique du labo noir et blanc" par Roger Hicks et Frances Schultz aux éditions Eyrolles.
Un bouquin de 127 pages au format 21,5/27,7...
Intéressant et assez bien détaillé, notamment sur le tirage des photos, tirage en laboratoire uniquement avec agrandisseur et tout et tout.... Pas un mot sur le traitement des négatifs par informatique via le scan des négatifs.
Donc seules les 47 premières pages vont m'être utiles pour commencer cette aventure... peut être que la suite du bouquin pourra me servir le jour où je déciderai de faire moi-même les tirages papier... Mais bon, c'est pas pour aujourd'hui... Il faut que je maîtrise déjà la première partie, c'est à dire le développement.
Ce bouquin va me permettre de faire une commande des premiers matériels nécessaires pour développer les films 120.
Voici une liste brève... Si quelqu'un passe par là et voit que j'ai oublié des trucs, n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire.

Alors, liste du petit matériel :
- Une cuve de développement : mon choix se fera certainement sur une cuve plastique pouvant contenir 2 films 120
- Une paire de ciseaux
- Un décapsuleur (pour ouvrir la bobine de film)
- Un ensemble de verres gradués : à voir en fonction du volume de la cuve. Un verre par produit.
- Un minuteur électronique ou manuel
- Un thermomètre
- Des pinces de bureau pour faire sécher les films
- Un fil tendu pour accrocher les films à sécher
- Une lampes inactinique (la fameuse lampe rouge!). J'ai lu sur un site qu'on pouvait la remplacer par une led rouge (celle des VTT). Quelqu'un peut confirmer?

Les produits chimiques:
- Un révélateur : je pense choisir le D-76 de Kodak. Révélateur standard à grain fin...
- Un bain d'arrêt
- Un fixateur
- Un agent mouillant.

Il faudra aussi que je pense à commander un classeur pour ranger les négatifs développés.

Pour les pellicules, je pense commander des Ilford FP4+ 125asa 120 et Ilford HP5+ 400asa 120.
a moins que les Ilford delta 100 et 400 asa soient meilleures pour le Rolleiflex... Vos avis là dessus?

Comments

[manube]

Arff, c'est vrai tout ce que tu dis Denis, mais le tirage, à moins de déménager, ça ne sera pas possible... Un jour peut-être... D'abord, bien gérer le "papy", et ensuite, on verra!
Le scanner est un bon compromis résultats/embarra pour l'instant!
mais c'est vrai que révéler un film sous kumière rouge en prenant la photo dans le bain avec la petite pince qui va bien, faire sécher... Faire plusieurs essais, avec différents temps pour les bains, etc, etc...
Oui, un jour peut-être...

[denisduried]

Ben oui, tu est en train de te coltiner la partie la plus "ch...te" de la photo NB. Je ne parle pas de la prise de vue, là, avec ton p'tit bijou, tu vas t'éclater. Je parle du développement du négatif. Chambre noir, traitement à l'aveugle, chrono, thermomètre... Faut pousser plus loin, la partie valorisante de la photo argentique c'est le tirage.
Agrandisseur, papier photo, recadrage, MP, cache d'exposition pour rattraper des petits défauts de lumière, révélateur ou l'image apparait doucement sous lumière rouge, friction en douceur du papier pour le chauffer pour faire monter le noir un peu plus fort par endroit, c'est presque sensuel. Pour moi c'est la quelle est l'excitation du NB argentique. ça m'étonnerait que tu te contentes longtemps d'un scanner pour faire ça.
@+ Denis

[denisduried]

Un point délicat que tu vas probablement avoir, c'est le séchage des négatifs. Le produit mouillant va t'aider à évacuer l'eau, mais en 6X6, t'as quand même de sacré surface et de mémoire, ça partait pas tout seul, donc séchage irrégulier, déformation....
nous utilisions des pince spécial pour l'essorage des films. genre d'essuie-glace double dans lequel on passait délicatement le film. On utilisai aussi un carré d'éponge fine, plié en 2 et humide, dans lequel on faisait passer le film. l'essentiel étant de ne pas rayer la gélatine qui est assez fragile mouillé, et donc d'utiliser du matériel super propre. Il nous arrivait même avec d'excellent résultat d'utiliser les doigts, index et majeur serrés en pince, trempé dans l'eau au mouillant et d'essorer ainsi le négatif. Cette méthode à l'avantage de faire sentir de suite si tu rayes la gélatine. (poussière grain de sable...)et d'adapter précisément la pression de serrage. Pour le séchage, des pinces lestées permettent d'avoir des négatifs bien planes.
Voilà pour aujourd'hui, comme tu dis, partage d'expérience des anciens qu'on fait le chemin dans l'autre sens. Pas exclu que je m'y remette si tu continu comme ça à m'asticotter avec ton blog :)

[denisduried]

Pour tester la mise en cuve, un vieux négatif 6x6 en bande, ou sacrifier un film vierge me semble indispensable pour le faire en lumière la première fois, au pire découper un faux négatif dans une pochette plastique, de la bonne épaisseur pour que la réaction soit proche du futur négatif. Si tu commence avec un négatif exposé et en chambre noir, ça risque d'être un peu la panique :); doigt sur le négatif prohibé, a se stade, le développement risque de révéler tes empruntes.
Prévoir aussi des entonnoirs pour remettre les produits dans les bouteilles (les révélateurs étaient soit à usage unique soit utilisé plusieurs fois avec des correction de temps lié à l'usure du produit.

[denisduried]

Ben oui, si j'avais lu les remarques faites, j'aurais vu que c'était déjà dit :)
Quelques autres proposition. ton révélateur et fixateur sont sensible à l'oxydation, si tu les prépare en avance, il est intéressant de les stocker dans des récipiants ou l'on peu vider l'air.
A l'époque, il existait des bidons accordéon, que tu pouvait ajuster à la contenance, pour qu'il soit toujours plein.... Il existait aussi des housses chambre noir, qui permettaient de charger la cuve en lumière ambiante... sans être obligé d'obscurcir "TOTALEMENT" une pièce.
Je suis très impatient de voir tes premiers résultat...
Pour mémoire, je dispose d'un livre
Qui s'appelle leçon de photographie, edition Paul Montel. C'est très complet sur la photo NB.
Il y a même des recettes pour fabriquer soi-même ses révélateurs et fixateurs si tu veux aller jusque là, intéressant le jour ou on ne trouvera plus ces produits.
Tu as aussi des recettes de désensibilisation des gélatines, qui permet de développer en lumière rouge et donc de pousser le développement à l'optimum, puisque tu vois l'image. (le principe est de colorer la gélatine en rouge, ce qui la rend insensible à une lumière rouge faible, développer, fixer, puis décolorer la gélatine).
Voilà, si ça t'intéresse, je peux scanner quelques pages...
Sur ce, à + ici,ou sur FDR, quand le site sera remis de ses attaques :(